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Panama, le pays du sourire… inversé

Posted by on 29 juillet 2014

Sorry

Pour ce petit article bonus sur le Panama, j’aurais pu parler de son célèbre canal qui a certainement fait de ce pays un carrefour de multiples nations et cultures. Mais c’était un sujet un peu trop banal.

Pour faire plus original, j’aurais aussi pu m’étendre d’avantage sur la faune et flore du pays dont la diversité est comparable à celle, plus connue, de son voisin costaricain.

 

Pourtant, je vais parler de ce qui nous a le plus surpris pendant notre visite. Malgré la prospérité dont joui le pays, le Panama restera pour nous le pays n°1 du tirage de tronche. Que ce soit à la réception de votre hôtel, au restaurant, dans le taxi, l’expression de la moitié des gens laisse croire que l’existence est un plat de purin qu’on doit manger à la petite cuillère.

Vous aurez alors peut-être la tentation de penser que vous êtes victime d’une discrimination contre le gringo que vous êtes. Mais vous réaliserez vite que les clients panaméens sont au même régime. Ne soyez donc pas choqué si la barista vous ignore pendant plusieurs minutes avant de prendre votre commande ou si les serveurs d’un restaurant vous jettent pratiquement votre assiette sur vos genoux ou encore si cette responsable au guichet vous tend vos billets de bus comme si elle était Brigitte Bardot et vous le responsable du massacre des bébés phoques. La mauvaise qualité du service est, hélas, une réalité (comme nous l’avait avoué notre guide à Gamboa ou comme on peut le lire ici, ici et ici).

Mais heureusement, ce n’est pas une réalité systématique. Il arrive de trouver des gens sympas. Mais bien souvent ils ne se trouvent que dans les établissements chers (leurs formations a dû comporter un stage « sourire ») ou gérés par des étrangers. Il n’est pas surprenant que les guides (Lonely planet et Trip Advisor) mentionnent souvent dans les premières lignes de leurs critiques que tel établissement est géré par des non-panaméens. On a rapidement compris pourquoi ce critère était si important.

 

Toujours est-il qu’après une ou deux semaines à Panama, vous ne vous plaindrez plus jamais des serveurs parisiens.

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