L’argentine est un pays de 2 766 890 km2 avec 40 677 000 habitants dont la capitale est Buenos Aires.
Époque précoloniale
Un grand nombre de tribus indigènes peuplait l’Argentine avant la conquête espagnole.
Colonisation espagnole
En 1516, l’Espagnol Díaz de Solís découvrit le Rio de La Plata. Le pays est colonisé entre le XVIe et le XVIIe siècles.
Indépendance
Des mouvements d’opposition contre la métropole espagnole apparaissent au début du XIXe siècle. Dès 1810 avec la révolution de Mai (25 mai 1810) les argentins deviennent indépendants de fait. L’indépendance déclarée le 9 juillet 1816 n’est que la conséquence juridique venant entériner ce qui est déjà une réalité. La constitution sera proclamée en 1853.
Dictatures du XXe siècle
Perón est élu président après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le péronisme est un mouvement national-populaire ; il encadre la population argentine en leur octroyant des droits et un statut. Perón a donc cette dernière sous son contrôle, en partie grâce à la redistribution des richesses nationales. Cependant, l’opposition de la bourgeoisie est pour le moins active ; dès le retournement de la conjoncture économique, au début des années 1950, le dirigeant va être amené à pratiquer l’autoritarisme pour continuer à contrôler l’État et le pays.
En 1955, un coup d’État le chasse du pouvoir. Désormais, l’Argentine entre dans une période d’instabilité à la fois économique et politique. Le puissant mouvement péroniste est décapité mais va renaître sous forme clandestine. Les militaires organisent des élections, puis reprennent le pouvoir quelque temps après, et ce, à deux reprises.
En 1966, un nouveau coup d’État, met en place un régime bureaucratique et autoritaire. En réaction à la violence, les mouvements sociaux, les syndicats, les étudiants, les ouvriers vont se battre contre le régime jusqu’à prendre conscience de sa faiblesse. La population s’attaque aux symboles du pouvoir autoritaire. Les militaires se retirent alors en essayant de ne pas perdre la face. Mais il est trop tard et en 1973, la population assiste à la fin du régime militaire.
C’est le retour de Perón, le pays s’enfonce dans une guerre civile. En mars 1976, un coup d’État dirigé par une junte de militaires renverse la troisième femme de Perón, Isabel Martínez de Perón, ancienne vice-président de son epoux, et sa veuve depuis 1974.
Guerre des Malouines et transition démocratique
Afin de relancer sa popularité, la junte de Buenos Aires, dirigée depuis décembre 1981 par Leopoldo Galtieri, l’un des plus « durs », décide d’envahir les îles Malouines en 1982, provoquant ainsi la guerre des Malouines contre le Royaume-Uni, alors dirigé par Margaret Thatcher. La défaite précipite la chute du régime et une lente transition démocratique.
Raúl Alfonsín (1983-1989) fut le symbole même du retour à la démocratie en République argentine. Il nomme la Commission Nationale sur la Disparition des Personnes qui a estimé que la répression militaire a fait un peu moins de 10 000 victimes, dans la majorité des « disparus ». Les principaux responsables de violations des droits de l’Homme seront jugés et condamnés.
De 1990 à 1998 se produit le miracle argentin, caractérisé par un libéralisme radical qui eut pour effet une croissance économique exponentielle, se traduisant par un enrichissement et une modernisation jamais vus dans le pays. Cependant, ce libéralisme ne profita pas à toute la population.
Crise de 2001
Provoquée par une fuite de capitaux massive pendant les mois d’août, septembre et octobre, la crise est partiellement jugulée par un contrôle draconien des dépôts bancaires, basé sur l’obligation d’effectuer toutes les opérations financières à travers les banques et la restriction des retraits d’argent en numéraire.
En dix jours, quatre présidents se succèdent, le gouvernement argentin se déclare en état de cessation de paiement. Le 6 janvier 2002, le nouveau gouvernement procède à un gel total des avoirs bancaires et une dévaluation officielle du peso de 28 % par rapport au dollar.
Néstor Kirchner exerce la fonction de président de la République argentine de 2003 à 2007. Il renégocie la dette du pays en 2005. Il gèle les tarifs énergétiques et du transport, et taxe très fortement les importations, il relance l’activité économique soutenue par les dépenses publiques, et double la masse salariale. Son épouse, Cristina Fernández Kirchner lui succède le 10 décembre 2007.
Dans ce grand pays Mausi est passé par différents types de paysages et a découvert de nouveaux animaux.
– les zones humides du nord-est avec les étangs d’Esteros del Ibera et la forêt luxuriante d’Iguazu.
– la pampa du centre qui est le lieu des cultures et de l’élevage.
– les zones arides du nord-ouest.
– la zone montagneuse.