A voyager si loin de chez nous, le choc des cultures était inévitable. Parfois surprenantes, parfois agaçantes, voici quelques petites choses vécues qu’ont n’a pas réussi à comprendre pendant notre séjour en Chine :
– Trouver une adresse. Le plan d’urbanisme chinois est tout simplement incompréhensible. Même les habitants semblent avoir du mal à trouver une adresse dans leur propre ville. Et ne comptez pas sur les taxis pour vous menez à bon port. Même avec une carte précise et une adresse rédigée en chinois, ils vous enverront paître si vous n’allez ni à la gare ni à l’aéroport. Après plusieurs essais et de pénibles erreurs, j’ai finalement compris la méthode : 1/Laisser tomber google map, il a y a de grandes chances que les données ne soient pas à jour ou pas assez précises. 2/Imprimez ou faites vous-écrire en chinois sur un bout de papier le nom et l’adresse du lieu que vous recherchez. 3/Aller dans le quartier où se trouve l’adresse et montrez votre bout de papier à un commerçant. 4/Suivez la direction qu’il vous indiquera. 5/Faites environ 20m dans cette direction et redemandez à une autre personne. 6/ Répétez les étapes 4 et 5 jusqu’à ce que vous arriviez. Quand on sait que l’hôtel se trouve parfois dans une ruelle non mentionnée sur le plan ou occupe juste un étage d’un immeuble sans enseigne, il est illusoire d’espérer trouver seul. Du reste, les chinois sont très aimables et beaucoup de personnes à qui nous avions demandé notre chemin ont pris plusieurs minutes, voire ont passé des coups de fil, pour nous aider.
– Crachats. C’est ce qui choquent beaucoup d’occidentaux en Chine. Même dans les rues de la capitale, vous n’échapperez pas au gros raclement de gorge suivi de l’éjection d’un mollard glaireux. Jeunes ou vieux, hommes ou femmes, le crachat est profondément enfoui dans les usages. La seule explication que j’ai pu trouver est que cette coutume est une application de la médecine chinoise.
– Traverser la rue. Dans les grandes villes, traverser la rue nécessite de mettre en veille son propre instinct de conservation. Il y a bien des feux rouges et des passages piétons, mais les voitures continuent de passer. Il faut savoir que même si le feu est rouge, les voitures peuvent tourner à droite et que les 2 roues ont une interprétation très libérale des règles de la circulation. Meilleure technique pour survivre : traversez avec des chinois et ne courez jamais.
– Les photos des touristes chinois. La grande majorité des touristes en Chine sont chinois eux-mêmes. Ils sont très amateurs de photos, comme n’importe quel touriste, mais leurs choix de clichés sont très curieux: prendre la pose sur le tapis roulant de l’aéroport, devant un buisson anonyme (alors que le monument intéressant se trouve derrière le photographe), prise de « selfies » au milieu d’une rue bondée… Je me demande à quoi ressemble leur album de vacances.
– Les vêtements pour bébé. Le vêtement classique pour nourrisson se compose d’un body ou d’un pantalon ayant une grande ouverture (non refermable) au niveau de l’entrejambe qui laisse les fesses et les attributs à l’air. Si on ajoute à ça qu’on a presque jamais vu de bébé avec des couches et qu’ils sont presque toujours portés (jamais en poussette), je ne peux qu’imaginer le désastre sanitaire quand le petit fera ce qu’il doit faire…
- Les chaussures des chinoises… sont très souvent trop grandes. Ballerines ou talons-aiguilles, leurs talons s’échappent souvent de la chaussure pendant la marche. Effet de mode ? Pénurie de pointures plus petites ? Mystère…
- Le chinois. Pauvres occidentaux que nous sommes, le chinois parlé et écrit restera encore longtemps hors de notre compréhension. Nos connaissances du mandarin se limitent pour le moment à la reconnaissance d’une dizaine de caractères et à savoir compter.
Très dépaysant effectivement…
Moi j’ai bien ri en tous les cas, plus que vous sans doute par moments???
Allez, bonne route, et à très bientôt!!
Joli petit résumé de cet immense pays , j’adore la façon d’écrire.