Le Laos est un pays de 236 800 km2 avec 6,5 millions d’habitants dont la capitale est Vientiane.
L’histoire du pays commence réellement vers le 12ème siècle avec l’arrivée des populations Tai depuis le sud de la Chine. En 1353 est fondé le Lan Xang, pays du million d’éléphants. Le royaume se consolide progressivement et le bouddhisme s’y implante. Aux 17ème et 18ème siècles le royaume se morcelle, les provinces passant sous domination birmane, chinoise ou siamoise (thaïlandaise).
En 1798, le Laos passe sous le contrôle du Siam (Thaïlande) qui domine le pays jusqu’à la fin du 19ème siècle. En 1893, un blocus des côtes obligent le Siam à céder à la France la rive gauche du Mékong (Laos oriental) puis à signer des traités reconnaissant le protectorat de la France. La partie occidentale du Laos reste occupée par le Siam.
Pendant la seconde guerre mondiale, l’Empire du Japon impose une domination indirecte (les administrateurs français restent en poste) sur l’Indochine française, y compris le Laos. En 1945, les japonais prennent conscience qu’ils vont perdre la guerre et cherchent alors à empêcher le retour des puissances coloniales européennes en favorisant l’indépendance des pays de l’Indochine française. Le roi Sisavang Vong, fidèle à la France, refuse tout d’abord de proclamer l’indépendance, avant de s’exécuter sous la pression le 8 avril 1945. En 1946, les Français donnent au Laos l’autonomie au sein de l’Union française et font du pays un État centralisé, le Royaume du Laos.
En 1953, la France accorde au pays son indépendance, mais il est envahi par les troupes Việt Minh et entre en état de guerre civile. En 1962, les Etats-Unis concluent un accord avec le Nord Viêt Nam, stipulant le retrait de l’armée populaire vietnamienne et de l’armée américaine du pays. Les États-Unis se retirent mais pas le Nord Vietnam. De 1964 à 1969 les Etats-Unis déclenchent une opération de bombardements intensifs. Comme au Cambodge, il est vivement conseillé de ne pas s’éloigner des sentiers balisés à cause des munitions non explosée.
La guerre civile laotienne continue jusqu’en 1973, opposant les troupes du gouvernement royal soutenues par les États-Unis à la rébellion communiste soutenue par le Nord Vietnam. En 1974 un gouvernement d’union nationale voit le jour.
En 1975, la République Démocratique Populaire Lao (RDPL) est créée, avec un régime de parti unique provoquant entre 1975 et 1987 l’exil d’environ 400 000 personnes, soit 10 % de la population. L’alliance, voire la dépendance, du nouveau pouvoir vis-à-vis du Vietnam voisin est étroite. Une période de coopération avec l’URSS est suivie à partir de 1989 d’une volonté d’ouverture à l’économie moderne et d’intégration régionale. Sans constitution depuis sa proclamation, la République a fini par en adopter une en 1991. Le pays a normalisé ses relations avec les pays voisins et s’est ouvert au tourisme. Le Laos reste néanmoins l’un des pays les plus pauvres du monde et dépend de l’aide internationale.
Le Laos vit essentiellement de l’agriculture. La culture principale est le riz. Au sud du pays, Mausi a découvert les plantations de café. Les laotiens aiment le café aromatisé, notamment au chocolat. Aux étrangers, les laotiens sont très fiers de servir du Nescafé : étant importé, c’est un produit plus cher donc meilleur que le café produit localement…
La majorité de la population est bouddhiste, on trouve donc beaucoup de statues de Bouddha à travers le pays.
Comme dans tous les pays d’Asie que nous avons traversés, nous avons pu constaté qu’il y a beaucoup de déchets par terre. Les gens jettent les déchets là où ils les produisent sans s’inquiéter de savoir s’il y a une poubelle à proximité. Ces pays ne savent pas encore traiter autant de déchets, sans parler de les recycler. Il reste des progrès à faire dans le domaine de l’écologie.