On a passé la frontière entre le Panama et le Costa Rica au niveau de la ville de Guabito. Là-bas, il faut franchir à pied le pont qui traverse le rio Sixaola.
En fin de journée, on est arrivé à San José, la capitale. On n’y a passé qu’une seule nuit, le temps de se reposer et de prendre possession de notre voiture pour les 2 semaines à venir. On hérite d’une Daihatsu Terios, un petit 4×4 rudimentaire mais solide, un bon modèle pour affronter les routes difficiles du pays surtout pendant la saison des pluies.
Notre première étape en quittant San José fut de rejoindre la ville de La Fortuna, toute proche du volcan Arenal. L’ascension du volcan, comme beaucoup d’autres sommets du Costa Rica, est interdite en saison des pluies. A raison. On a connu des pluies violentes pendant notre séjour à La Fortuna. On s’est donc limité à de courtes balades dans les environs et à la visite (bien agréable) des sources thermales de la région (signe que le volcan est toujours actif).
On s’est ensuite rendu dans le parc national de « Rincon de la vieja » qui comprend lui aussi un volcan. Comme pour l’Arenal, l’ascension est interdite pour la saison. Mais d’autres chemins du parc restent ouverts. C’est l’occasion de se promener dans une mini jungle au son des oiseaux qu’on entend souvent mais qu’on ne voit jamais.
On a alors quitté les volcans et leurs nuages de pluie pour se rendre dans la péninsule de Nicoya, à l’extrême nord ouest du pays. Cette péninsule a la réputation d’échapper aux pluies qui s’acharnent partout ailleurs au Costa Rica à cette époque. Réputation confirmée dans une certaine mesure : l’essentiel des journées sont en effet ensoleillées, mais des orages sévissent souvent en fin d’après-midi et en soirée. C’est alors le moment de rentrer de sa rando ou de ranger sa planche de surf. Car le surf reste le sport numéro 1 sur les côtes occidentales de la péninsule, très exposée aux vagues du Pacifique. Après avoir loué une longboard et un bodyboard, on a profité pendant plusieurs jours de belles déferlantes !
Pour se reposer du surf, on a fait un tour au parc naturel de Cabo Blanco, tout au sud de la péninsule. Malgré l’ombre des arbres, la chaleur y est accablante… Mais avec un peu de chance, on y fait de belles rencontres.
De retour à San José, on passe 2 jours de repos avant de prendre l’avion vers notre dernière destination avant notre retour : le Mexique.
Jeremie,
It’s been fun reading about your travels and seeing the pictures of all of the places you have been this year. Hope you enjoyed your final stop in Mexico. Send me your new address when you get back to France!
Kate