Quito
Après des semaines passées dans la cordelière des Andes, on a décidé de prendre quelques jours de repos dans la capitale équatorienne. Quito est une ville agréable en journée. Le vieux quartier où on séjourne est rempli d’anciens bâtiments qui fleurent bon l’époque coloniale.
Par contre, une fois la nuit tombée, c’est une autre histoire. Tous les magasins sont fermés, trouver un restaurant ouvert est une gageur et il n’y a plus âme qui vive dans les rues. Quito devient alors une ville fantôme où le voyageur prudent est inspiré de respecter un couvre feu officieux.
- La plaza de la independencia, la place centrale de Quito.
- La basilique del Sagrado Voto National surplombe le quartier historique de Quito.
- Quito vue depuis la Panecillo, une colline au sud du centre historique.
Les Galápagos
Après ces quelques jours tranquilles, on embarque dans un autre avion à destination de Puerto Ayora sur l’île de Santa Cruz dans les Galápagos. Ça nous a fait un certain choc de débarquer dans ces îles après une si longue période passée dans les montagnes (Quito, nichée à 2700m d’altitude, fait partie du lot) : la proximité de l’océan, l’ambiance relax de la ville, les soirées agréables loin de l’atmosphère coupe-gorge des nuits de Quito et surtout la proche cohabitation entre les animaux et les hommes. La plupart des animaux des Galápagos n’ont pas appris à craindre l’homme et considèrent les touristes comme des paparazzis parfois agaçants mais jamais dangereux.
Sur Santa Cruz, on a passé un certain temps à marcher le long des côtes. On a aussi visité les proches îles de Santa Fe et Pinzon. Voici ce qu’on y a vu :
- Un iguane terrestre en plein repas.
- Un iguane prend le soleil.
- Bien qu’ils aient l’air patauds sur terre, ces iguanes nagent très bien.
- Un lézard des laves.
- Ce pêcheur, en train de vider l’eau de mer de ses bottes, est très attendu.
- Les clients attendent l’ouverture de la poissonnerie…
- et espèrent des échantillons gratuits.
- Dans la réserve naturelle d’el Chato, une tortue terrestre prend son repas.
- Elles ne savent pas nager, mais elles peuvent marcher au fond de l’eau.
- Bébés tortues du centre Darwin. Une fois qu’elles auront atteint une taille et une épaisseur de carapace suffisante, elles seront relâchées dans la nature.
- Une fauvette jaune prend son bain.
- Un héron strié nous regarde d’un oeil mauvais.
- Un pélican en train de bailler.
- Un fou de Grant.
- Une frégate du Pacifique.
- Un héron cendré.
- Tous ensemble : « awwwwwwww » !
- Une otarie prend la pose.
- Sur un débarcadère, une otarie dort profondément.
- Un crabe rouge des Galápagos.
- Un criquet.
- Un aperçu du paradis au nord ouest de l’île Santa Cruz.
- Tortuga bay après une journée de bronzette.
On a également passé 3 jours sur la grande île d’Isabella, située à 3 heures de bateau à l’ouest de Santa Cruz. 3 heures qui peuvent sembler être des fragments d’éternité quand la mer est mauvaise. Vous pouvez raisonnablement avoir un mauvais pressentiment quand, avant le départ, l’équipage se met à distribuer des sacs en plastiques aux passagers…
Mais la récompense à l’épreuve de la traversée en valait la peine. Isabella est beaucoup plus sauvage que Santa Cruz. Son origine volcanique fait qu’on y voit une faune et une flore différente.
- Des flamands roses profitent d’un petit lac artificiel près de Puerto Villamil.
- Une tortue maladroite dans un centre de protection d’Isabella.
- Les tortues aussi aiment les fleurs.
On a profité d’une des rares journées de soleil pour faire une randonnée près du volcan Sierra Negra, le principal volcan de l’île.
- Vue panoramique de la caldéra du volcan Sierra Negra.
- La même… 2 heures plus tard.
- Les sentiers de l’île Isabella.
- Une coulée de lave solidifiée près du volcan Chico.
Un des plus beaux endroits d’Isabella se trouve au sud ouest. Sur le site de « Los tuneles », des coulées de laves ont formé de multiples ponts et tunnels. De nombreux animaux y ont trouvé refuge dont les fameux fous à pieds bleus, une des espèces emblématiques des Galápagos.
- Los tuneles sous un ciel de plomb.
- Dans ce paysage minéral, un cactus a trouvé où planter racine.
- Un oiseau moqueur qui ne semble pas intimidé par une mort par empalement.
Un fou à pieds bleus tente d’impressionner une femelle :
L’heure de notre départ des Galápagos arrive vite. Après un dernier au revoir aux phoques et aux iguanes, on décolle pour rejoindre Panama.

Près des rives de l’île Baltra (où se trouve l’aéroport principal des Galápagos), des pêcheurs sont l’objet de toutes les attentions.