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Mausi en Bolivie

Posted by on 27 juin 2014

La Bolivie est un pays de 1 098 581 km2 avec 10 461 000 habitants dont la capitale est La Paz.

Période précolombienne

Avant la conquête espagnole, les Andes étaient habitées par de nombreuses cultures. Au XVe siècle, les Incas intégrèrent une partie de l’actuelle Bolivie dans leur empire.

Colonisation espagnole

Les espagnols découvrirent à leur arrivée au XVIe siècle, une très grande quantité de minerai d’argent. Ils imposèrent graduellement le catholicisme.

Indépendance

Les luttes pour l’indépendance débutent en 1809 et celle-ci est acquise en 1825, grâce aux armées de Bolívar. La Bolivie et le Pérou constituent, sous le nom de Confédération péruano-bolivienne, un seul pays pendant une courte période de temps (1836-1839).

La Bolivie connaît tout au long du XIXe siècle une période d’instabilité politique, marquée par de fréquents coups d’État et l’intervention fréquente de l’armée.

Démocratie « restreinte » et perte de territoires

À l’issue des premiers revers de la guerre du Pacifique (1879-1884) menée contre le Chili, la Bolivie se dote en 1880 d’une 11e constitution depuis son indépendance ; en 1884 a lieu l’élection du président Gregorio Pacheco qui inaugure une nouvelle période politique, caractérisée par l’instauration d’un corps électoral qui reste toutefois restreint. Un parti conservateur et un parti libéral se structurent.

Le coup d’État « libéral » de 1899 voit s’imposer durablement cette seconde tendance qui tiendra les rênes du pays.

Le soulèvement de 1920, initié par le parti républicain, initie une nouvelle période d’instabilité, renforcée par la crise économique consécutive au krach de 1929 ; elle conduit le président Salamanca à engager son pays dans la très meurtrière guerre du Chaco contre le Paraguay.

La défaite consécutive à la Guerre du Chaco ponctue une rétraction constante du territoire bolivien depuis l’indépendance acquise en 1825. La Bolivie perdit ainsi une grande partie de son territoire et son unique accès à la mer dans la guerre du Pacifique contre le Chili. En 1903, elle vendit par ailleurs la région d’Acre au Brésil par le traité de Petrópolis.

Mouvement nationaliste révolutionnaire

La fin de la guerre du Chaco marque une reprise en main des militaires. Le colonel Toro initie en 1937 la première nationalisation du pétrole en Amérique latine. La période se caractérise surtout par un renouvellement du paysage politique. Le Mouvement nationaliste révolutionnaire est créé en 1941. Malgré l’opposition de l’armée, il accède au pouvoir en avril 1952 après une nouvelle période d’instabilité politique. Il octroie le suffrage universel, entame une réforme agraire en 1953 et nationalise, moyennant de fortes indemnisations, les mines d’étain du pays. Sa politique interventionniste s’infléchit progressivement et s’ouvre largement à l’influence des États-Unis dont l’aide représente en 1958 le tiers du budget national.

Dictatures militaires

En 1964, le coup d’État du général Barrientos ouvre une longue période de dictatures militaires qui ne s’achèvera qu’en 1980. Le 7 novembre 1966, le révolutionnaire argentino-cubain Che Guevara commence une guérilla armée avec la création de L’Armée de libération nationale de Bolivie pour lutter contre cette dictature soutenue par la CIA, et pour la liberté et l’amélioration des conditions de vie du peuple bolivien. Après une dernière embuscade avec seize hommes, il fut capturé par une troupe de 1 800 soldats boliviens. Il est exécuté le 9 octobre 1967 à La Higuera par l’armée bolivienne.

En 1980, l’accession au pouvoir du narco-trafiquant Luis García Meza conduit à la rupture des relations diplomatiques avec les États-Unis et contraint les militaires à soutenir un processus démocratique qui porte, après vingt-deux ans de dictatures quasiment ininterrompues, Hernán Siles Zuazo au pouvoir.

Libéralisation de l’économie

Les différents présidents qui se succèdent à partir de 1985 suivront durant une quinzaine d’années une ligne de conduite conforme à l’orthodoxie des institutions financières internationales : lutte contre l’inflation, réduction du déficit budgétaire, réduction du périmètre du secteur nationalisé seront les contreparties d’un réaménagement de la dette du pays.

Crise sociale récurrente

En 2000, un gisement de gaz naturel, estimé à 1,58 milliard de mètres cubes, est découvert. Pour construire un gazoduc vers la mer, deux options étaient possibles : soit passer par le Pérou, soit passer par le Chili. Le choix de privilégier la voie chilienne, plus facile du point de vue technique, mais critiquée en raison des ressentiments remontant aux guerres du XIXe siècle, cristallise un mécontentement social latent qui se traduit par un mouvement protestataire d’ampleur nationale. Son ampleur contraint le président Sánchez de Losada à démissionner en octobre 2003.

L’arrivée au pouvoir du vice-président Carlos Mesa ne stabilise pas une situation sociale explosive. Le 6 juin 2005 Carlos Mesa démissionne, laissant sa place au chef du Tribunal suprême, Eduardo Rodríguez. Le retour au calme est fragile, les mouvements populaires, essentiellement indiens, continuant de réclamer la renationalisation des réserves de pétrole et de gaz du pays, exploitées par des firmes américaines ou européennes.

Mandat présidentiel d’Evo Morales

Evo Morales remporte l’élection présidentielle de 2005. Il devient le premier président bolivien d’origine amérindienne depuis le XIXe siècle.

Réformes économiques : le 1er mai 2006, Evo Morales a annoncé par décret la nationalisation des hydrocarbures et la renégociation de tous les contrats des entreprises étrangères dans un délai de 180 jours. L’objectif est que 82 % des revenus des hydrocarbures soient réservés à l’État.

Crise politique et menaces sécessionnistes : les réformes économiques et constitutionnelles mises en œuvre par la majorité présidentielle rencontrent de vives résistances au sein des élites économiques créoles du croissant est du pays qui concentre les principales richesses du pays. Ces dernières ont, depuis le début des années 2000, traduit leur opposition au pouvoir central par des revendications autonomistes voire sécessionnistes.

 

Mausi a visité l’altiplano (plaine d’altitude en espagnol) qui occupe toute la partie ouest de la Bolivie. L’altitude moyenne est de 3 300 m. Il est entouré de hautes montagnes et de volcans.

L’altiplano était recouvert d’un grand lac qui est à l’origine du lac Titicaca. Le salar d’Uyuni est une grande étendue de sel crée lors de l’assèchement de ce lac. Il y a aussi de nombreuses lagunes sur l’altiplano. Leur couleur dépend des métaux dissouts dans l’eau.

C’est une zone aride où ne pousse que peu de végétation. On y trouve tout de même quelques animaux.

C’est la plus haute région habitée au monde après les plateaux du tibet. La plus grande ville du plateau est La Paz.

 

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