Après une nuit passée sur les bancs de l’aéroport de Hong-Kong, un dernier vol nous amène à Oulan-Bator. Il ne faut que quelques minutes à cette ville pour que je lui décerne le prix de la capitale la plus laide de ma connaissance. Du béton carré partout, des travaux anarchiques omniprésent, une route en très mauvais état (même la route de l’aéroport n’est pas goudronnée)… Heureusement, les jours qui suivront me prouveront que la Mongolie est très loin d’être à l’image de sa capitale.
Le jour suivant, nous rencontrons les deux autres clients du tour qui nous accompagnerons, ainsi que notre guide, notre chauffeur et notre « taxi » : Une espèce de happy van hippie Volkswagen repensé par l’armée russe. On obtient un premier aperçu de la solidité du véhicule avant de même de sortir de la ville en percutant une autre voiture. Celle-ci s’en sort avec des optiques et un pare-choc cabossé et notre van avec… rien de perceptible.
Après 200km de route, visite du temple de Tarni. La civilisation semble déjà bien éloignée.
Quelques kilomètres encore plus loin, nous atteignons un camp de tipi ou nous allons passer la nuit. Du sommet d’une proche colline, seul quelques camps de yourtes indiquent une présence humaine.
Le jour suivant, nous faisons une rapide visite de Karakorum, l’ancienne capitale de la Mongolie au temps de Genghis Khan.
Après 100km de pistes, nous arrivons à notre premier camp de yourtes. Ce n’est pas un camp aménagé pour les touristes comme il en existe quelques uns en Mongolie. Il s’agit d’un camp de nomades qui nous prêtent une de leurs yourtes pour quelques nuits.