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Laos (du 10/12 au 22/12)

Posted by on 23 janvier 2014

Un court vol nous amène à Paksé, capitale de la région de Champasak, située au sud du Laos. Le moins qu’on puisse dire, c’est que la ville est particulièrement calme pour une capitale régionale… tout comme ses habitants. C’est d’ailleurs une constante remarquable au Laos lorsqu’on a survécu à une traversée du Vietnam et du Cambodge. Ici, pas de conducteur de tuk-tuk pour harceler le touriste tous les 10 mètres. Les vendeurs continuent de somnoler dans leurs hamacs pendant que le client hésite sur la marchandise. Certains pourraient prendre cette attitude pour un manque de dynamisme, mais après avoir subit des trillions de « hello-my-friend » pendant ces dernières semaines, je suis vite devenu un fervent partisan de ce style de vie.

Inspiré par un autre blog rédigé par des confrères globe-trotters, j’avais prévu d’explorer les alentours de Paksé en moto. L’activité est sans aucun doute très populaire car les loueurs ne manquent pas. C’est donc à bord d’une Honda Wave 100 puis d’une Honda scooty automatique qu’on est parti visiter le temple de Champasak puis le plateau des Bolovens.

Le temple de Champasak (Wat Phu Champasak) risquait de faire pâle figure alors qu’on venait de quitter la magnificence des temples d’Angkor. Pourtant, la visite fut très agréable, sans doute parce que nous étions presque seuls sur le site. Cela n’a pas empêché une grande rigueur bureaucratique de la part des administrateurs des lieux. 4 personnes sont nécessaires pour le processus d’admission : une pour faire un bon de commande pour les tickets d’entrée, une pour échanger le bon contre les tickets, une pour déchirer les tickets, une dernière pour vérifier que les tickets étaient bien déchirés.

 

Trajet Plateau Bolovens - Laos

Notre trajet dans le plateau des Bolovens

Faire le tour du plateau des Bolovens, soit près de 350 km, nous a pris 3 jours.

Les routes étaient en meilleur état que prévu. La plupart sont macadamisées même si, de temps à autre, un nid de poule de la dimension d’un cratère nous rappel à la prudence.

Les moments forts de notre virée :

– Les enfants allant ou rentrant de l’école qui nous font des sourires et des grands signes.

– Arriver dans un village non mentionné sur la carte et, guidé par les enfants du village, traverser les champs puis faire les Yamakasi entre les rochers pour atteindre le pied de la cascade de Tat Suong.

La traversée des champs jusqu'à la cascade de Tat Suong.

La traversée des champs jusqu’à la cascade de Tat Suong.

– Traversée de 30km de route très difficile (chantiers, graviers, boue…) entre Attapeu et Paksong. Note aux autres voyageurs : La construction d’une centrale hydroélectrique est en cours et va malheureusement défigurer cette partie du plateau des Bolovens.

Notre récompense pour avoir survécu à cette route : la cascade de Nam Tok Katamtok.

Notre récompense pour avoir survécu à cette route : la cascade de Nam Tok Katamtok.

– Etre seuls à traverser les champs de caféiers au sommet du plateau des Bolovens.

 

Après cette aventure, un bus de nuit nous a conduit à Vientiane, capitale du pays, pour une étape… administrative. En effet, on doit y passer 2 jours pour y obtenir un visa pour la Thaïlande. 2 jours et une nuit passés entre le consulat, l’hôtel et un excellent bar à milkshake.


On saute dans un autre bus de nuit pour rejoindre l’ancienne capitale du pays : Luang Prabang.

Premier constat : Arrivé avant le levé du jour, il fait froid. Très froid. Au diable la température minimale de 15° prévue sur les graphiques météo. On ressort rapidement les doudounes népalaises des sacs. Mais cette arrivée à l’aube nous permet d’être témoin du Tak Bat, la procession quotidienne des moines bouddhistes qui reçoivent des mains des habitants de la ville leur seul repas de la journée. C’est très beau et très solennel… sauf quand des crétins de touristes massacrent ce rituel à coup de flash ! Attitude vivement condamnée par les guides et par des panneaux dans la ville, mais qui perdure malgré tout.

Sans doute grâce à la protection de l’Unesco, Luang Prabang est restée une ville à taille humaine. Il est agréable de flâner entre les wats, de profiter des très bons restaurants du coin et d’explorer les alentours. Nous avons visité un village d’éléphants, un refuge pour ours noirs d’Asie et la cascade de Tat Kuang Si. Cette cascade se retrouve sur beaucoup de cartes postales du Laos, sans doute à cause de sa couleur bleue naturelle qu’on pourrait croire photoshopée.

Après 2 jours à Luang Prabang, on a embarqué pour 2 jours sur un slowboat (un bateau long et étroit à faible tirant d’eau) pour remonter le Mekong jusqu’au village frontalier de Houay Xay afin de quitter le Laos pour la Thaïlande.

 

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