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Cambodge (du 29/11 au 10/12)

Posted by on 26 décembre 2013

Frontière Vietnam-Cambodge

Le bus de Can Tho (Vietnam) à Phnom Penh (Cambodge) a mis presque 8h pour effectuer le trajet. Sur le chemin, on passe la frontière au niveau de Phnom Den. Le poste frontière se limite à quelques bâtiments en préfabriqué au bord d’une route perdue au milieu des rizières.

 

Le poste frontière de Phnom Den

Le poste frontière de Phnom Den

On n’est resté qu’une seule nuit à Phnom Penh. Juste le temps de profiter d’un excellent repas et d’une bonne nuit de sommeil avant de repartir pour Kampot.

 

Kampot

Après l’effervescence des villes vietnamiennes, la petite ville de Kampot surprend par son calme. C’est agréable de longer la rivière au coucher du soleil et de profiter des happy hours dans les bars du coin.

Pendant le crépuscule, une barque glisse le long de la rivière Teuk Chhou

Au crépuscule, une barque glisse le long de la rivière Teuk Chhou

 

Kampot n’a pas grand chose à offrir aux voyageurs en dehors de son caractère « relax ». Mais elle reste un bon point de départ pour explorer les environs. Dans notre cas, le parc naturel de Bokor. Il y a encore quelques années, ce parc et les quelques bâtiments qu’il comprenait (dont un superbe palace construit par les Français en 1929) étaient toujours laissés à l’abandon.

 

Mais cette ville fantôme est aujourd’hui du passé : de gigantesques travaux ont fait sortir de terre un colossal hôtel 4 étoiles. D’autres fondations indiquent que ce n’est qu’un début. Même le vieux Bokor palace a perdu son charme de « palais hanté » depuis que son crépi a été refait. Il y a fort à parier qu’il sera réhabilité dans les années à venir. Dans sa splendeur originelle, on l’espère… Mais il est plus probable qu’on lui donnera un vernis en toc comme son triste voisin à 4 étoiles. Un coté positif de ces travaux : il est maintenant possible d’aller à Bokor Hill par une toute nouvelle route très agréable à parcourir en scooter. Avant ça, l’accès devait se faire par des routes de terre battue difficilement praticables.

 

Sur le chemin, on s’arrête à un zoo. Rien à voir avec ceux qu’on peut voir en Europe. Les cages semblent bien petites pour leurs pauvres occupants, bien qu’ils semblent en bonne santé. On peut s’approcher très près des animaux. Il est tout à fait possible de serrer la trompe des éléphants ou, pour peu qu’on soit stupide au point de passer la main à travers le grillage, de se faire dévorer un ou deux doigts par le léopard.

 

Sihanoukville

Après 3h de route par minibus, on rejoint la ville balnéaire de Sihanoukville. On y passera 4 jours de farniente complet à dormir sur les plages presque désertes, profiter des milkshakes aux fruits et faire un peu de snorkling sur les rives de l’île Koh Rung Somloem.

Pour ces journées, on a laissé toutes nos affaires dans le coffre de l’hôtel (les vols sont fréquent sur les plages), dont notre appareil photo. D’où l’absence totale de clichés pour cette période de notre voyage. J’ai tout de même pris ma Gopro pour faire quelques films sous-marins lors de notre snorkling :

 

Siem Reap et les temples d’Angkor

Pour couvrir les quelques centaines de kilomètres qui séparent Sihanoukville et Siem Reap, il n’existe que l’avion ou le bus. La première option étant 5 à 10 fois plus chère que la seconde. Mais choisir le bus de nuit pour ce trajet fait peur dès qu’on google sur le sujet :

Le bus qui continue de rouler malgré un pneu à plat, la TV à fond et des gens qui tombent du lit, une fille qui tape une crise de claustrophobie, une autre qui se retrouve à devoir faire ses besoins devant tout le monde parce qu’il n’y avait pas les toilettes promises à bord, un voyageur qui se retrouve dans un bus avec des sièges minuscules au lieu de lits, un autre qui choppe la crève parce que la clim était à fond, des gens qui se plaignent de ces arnaques sur les forums et à qui on répond en gros « C’est ça le Cambodge, mon vieux » 

C’est avec une inquiétude certaine que nous avons embarqué dans ce bus de nuit… qui fut le bus le plus confortable de tous ceux que nous avions pris jusqu’alors ! Le truc à retenir pour ces bus (appelés « Hotel-bus ») est qu’ils ne comportent pas de sièges inclinés, mais de véritables lits à l’horizontal. 2 passagers doivent se partager un matelas, aussi, pour ceux qui voyagent seuls, il est fortement recommandé de réserver 2 places pour avoir le lit pour soi. Faute de quoi, on risque de se retrouver à dormir épaule contre épaule avec un parfait inconnu.

 

Quand on parle des temples d’Angkor, beaucoup pensent à Angkor Wat, le monument emblématique du Cambodge. En fait, il existe plusieurs dizaines de temples différents, la plupart regroupés au nord de Siem Reap. La difficulté revient à déterminer un trajet pour les visiter en prenant en compte les facteurs temps, heure de visite, densité de la foule, fatigue… Au final, on passera 2 journées seulement à sillonner Angkor avant d’être, comme le dit le guide, « templed out » (litt. « templé jusqu’à plus soif »).

L’endroit est effectivement magique. Rares sont les créations humaines qui inspirent autant d’admiration que la majesté d’Ankhor Wat, les merveilles des labyrinthes de Bayon ou l’ambiance « temple perdu » de Ta Prhom et Khan Neak. Les cambodgiens sont très fiers de cet héritage : on retrouve Angkor Wat sur le drapeau du pays, le nom d’Angkor se retrouve partout (c’est, entre autre, une de leurs principales marque de bière) et même ces tarés sanguinaires de Khmers rouges, qui ont pourtant détruit de nombreux autres wats, n’ont pas osé toucher à ce site majeur.

 

Les soirs, on se retrouve invariablement dans « pub street » au centre de Siem Reap. C’est dans cette rue que se regroupent de nombreux restaurants en tout genre. On n’a jamais été déçu. A un point où nous avons passé notre dernière matinée dans la ville à un cours de cuisine organisé par « Le tigre de papier », un des restaurants de pub street.

 

Pour rejoindre Paksé, au sud du Laos, on a choisi l’avion. Il est possible de passer par le seul poste frontière terrestre entre le Cambodge et le Laos, mais le trajet est long, difficile, affiche un risque de paludisme élevé et traîne une mauvaise réputation de corruption.

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