On nous confit de nouveaux chevaux. Ils sont moins motivés que les précédents et les faire partir au galop demande pas mal d’énergie. Mais je crois comprendre le pourquoi de leur allure plus lente : entre les tourbières et les forêts, le terrain autour du lac ne se prête pas très bien au grand galop.
Le matin, nous longeons les rives du lac.
L’après-midi, nous faisons le tour d’une colline à l’est du camp.
Dernière randonnée à cheval en longeant la rive du lac Kuvsghul. On traverse une forêt qui, plus que jamais, porte les couleurs de l’automne. Le terrain est très irrégulier et j’ai presque eu l’impression d’entendre les chevaux grommeler contre cet itinéraire.
Au delà du lac, les sommets des montagnes se couvrent de blanc. Même si le calendrier nous assure que nous sommes toujours en été, l’hiver se fait de plus en plus ressentir.
Il est temps pour nous de poursuivre notre voyage vers un climat plus clément.
Dernière vue du lac au levé du jour
3h de piste, 3h d’attente, 1h30 de vol et 1h30 de bouchons plus tard, nous sommes de retour à Oulan-Bator. Après une courte nuit, nous embarquons au levé du jour à bord du mythique transsibérien qui nous mènera, après 32h de voyage, à Beijing.
Nous avons un beau compartiment pour nous seul avec 2 lit-banquettes et un cabinet de toilette partagé avec le compartiment d’à coté. Très confortable… jusqu’à ce qu’on réalise qu’aucun repas ne sera servi pendant le voyage et qu’il n’y a aucun wagon restaurant. Alors qu’on se prépare à rationner nos quelques barres de céréale, un arrêt en gare à mi-chemin de la frontière chinoise nous permet d’échanger nos derniers tugruks contre un bon stock de nouilles déshydratées.
Au passage de la frontière, pendant que les douaniers contrôlent nos passeports, le train passe un peu de temps dans un hangar pour changer l’écartement des essieux.
Superbes paysages , comme je vous envie de pouvoir faire un tel périple. On va suivre cela avec attention , une chose est certaine , après votre voyage vous ne serez plus comme avant ! A bientôt.
Merci pour les belles images. Que de kilomètres parcourus ! Et ce n’est que le début ! J’attends la suite avec impatience.