Nouvelle-Zélande : sur les traces de la companie de l’Agneau (28/02 au 18/03)

Trajet NZ

D’Auckland à Christchurch en 18 jours.

Récemment, la Nouvelle-Zélande s’est fait une très belle publicité grâce à la trilogie du seigneur des anneaux. C’est là que les films ont été tournés et les kiwis tiennent à ce que ça se sache ! Dès l’embarquement dans l’avion, on a droit à une vidéo du briefing de sécurité (ceinture de sécurité, sortie de secours etc…) parodiant l’œuvre de Tolkien :

Après un court vol, on arrive à Auckland, au nord de la Nouvelle-Zélande. Comme en Australie, il nous faut passer de nouveaux sas de sécurité pour s’assurer qu’on ne transporte ni nourriture, ni chaussures contaminées (s’attendent-ils à ce qu’on marche sur la tête pour épargner nos chaussures ?). On y retrouve surtout Matthieu et Mélanie (nos M&M’s) qui nous avaient déjà accompagnés sur les sentiers de l’Annapurna et qui ont partagé avec nous cette nouvelle aventure en Nouvelle-Zélande.

 

Ile du nord (28 février au 7 mars)

Après une nuit à Auckland, on prend possession de notre nouveau camper-van et on file vers Rotorua : ses eaux thermales et ses geysers.

Un peu plus au sud, on passe par Waitomo et ses cavernes. Bien qu’on puisse explorer ces dernières sur des passerelles aménagées, on a choisi l’option fun qui consiste à enfiler une combinaison et se jeter, littéralement, à l’eau. Le clou de la visite : les nombreux vers luisants qui tapissent les parois des galeries.

Une semaine après avoir quitté Auckland, on arrive à Wellington sous une météo tellement pourrie que j’ai renoncé à faire la moindre photo. Il faut dire qu’on a passé la plus grande partie de notre temps dans un pub du centre, bien à l’abri de la pluie et du froid.

 

Ile du sud (7 au 17 mars)

Au petit matin, on quitte Wellington à bord d’un ferry pour rejoindre Picton sur l’île du sud. L’arrivée à Picton sous le soleil met vraiment du baume au coeur après le temps maussade de la veille.

Arrivée sur l'île du sud.

Arrivée sur l’île du sud.

Plus au sud, on a profité de la belle météo pour faire le tour de la péninsule de Kaikura. On y a trouvé un joli sentier qui longe la mer et où l’on peut voir de nombreux oiseaux ainsi que des colonies de phoques.

En prenant la route de Wanaka, on est obligé de s’arrêter… Il aurait été criminel de ne pas admirer la beauté du paysage. Rien que pour ton décor, Nouvelle-Zélande, je te pardonne tes camper-vans trop étroits, ton temps parfois pourri et tes prix exorbitants !

Et on continuera d’en prendre plein les yeux pendant cette journée…

On rejoint alors Te Anau pour y faire une sortie en kayak et une randonnée de 3 jours sur le Kepler Track.

Le Kepler Track est une des 9 Grandes Randonnées (Great Walk) de Nouvelle-Zélande. Ce sont les randonnées les plus spectaculaires du pays et les plus difficiles à pratiquer. Pas à cause de la difficulté du terrain (très bien entretenu et balisé) mais à cause de la réservation des refuges. Pour les Great Walk les plus célèbres, il faut pratiquement réserver les refuges un an à l’avance. Par conséquent, on joue toujours un coup de poker avec la météo capricieuse de Nouvelle-Zélande. On a eu de la chance. Sur les 3 jours, il n’a plu qu’une seule journée (TOUTE la journée). Mais les paysages sublimes ont été une bien belle récompense.

Avant dernière étape avant le fin de notre voyage en Nouvelle-Zélande, Portobello dans la péninsule d’Otago. Ce bord de mer est réputé pour sa faune marine. On y a effectivement croisé quelques spécimens sympathiques.

On est alors reparti vers Christchurch pour une nuit dans le lounge de son aéroport avant de prendre l’avion qui nous a emmenés jusqu’au pays du soleil levant.

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L’Australie : ses lois, ses mouches et ses péages fantômes

Parmi toutes les choses qui peuvent surprendre en Australie, je retiens l’omniprésence des règles et des lois. La moindre plage, le moindre sentier n’échappe pas à un écriteau sur la réglementation locale et les dangers potentiels. Parfois à un niveau qui semble ridicule. S’il est vraiment nécessaire de prévenir les gens qu’ils risquent de mourir s’ils tombent d’une falaise ou qu’ils risquent de glisser sur un sol humide, je ne peux m’empêcher de penser qu’il est temps de retirer tous ces avertissements et de laisser le darwinisme faire son travail en retirant les crétins du pool génétique.

Cependant, il existe un domaine du légisme australien où il aurait été intelligent d’avertir lourdement : l’existence et le fonctionnement des péages fantômes. Ce système propre à l’Australie (bien qu’au moment de la rédaction, ce système se retrouve aussi sur une seule route en Nouvelle-Zélande et une autre route au Texas) est un magnifique piège à touriste. A certains moments, vous apercevrez des avertissements de péage sur le bord des routes (« toll »). Comme moi, vous allez préparer votre monnaie et/ou votre carte de crédit dans l’attente du guichet de péage. Comme moi, vous serez surpris de n’en croiser aucun. Comme moi, vous vous direz que vous avez passé la sortie où devait se trouver le péage. Et comme moi, vous allez recevoir un certain nombre de PV par la poste.

Notez vite ce numéro de téléphone pour payer le péage !

Notez vite ce numéro de téléphone pour payer le péage !

Il faut savoir que certaines routes sont sujettes à péage en Australie. Il faut savoir lesquelles et aussi savoir qu’il faut se rendre sur un site web dédié ou appeler un numéro de téléphone spécial (jamais le même en fonction de la route empruntée) pour payer le péage. Faute de quoi, votre plaque d’immatriculation est flashée automatiquement et un PV expédié. Pour être tout à fait honnête, il existe quelques panneaux au bord de la route sur ce sujet. Mais quand on est plus préoccupé à savoir si on est sur la bonne route et qu’on ne se plante pas de sortie, ces panneaux sont très faciles à louper.

 

Cette volonté de règlementer s’étend jusqu’à l’écosystème. Les postes de quarantaine sont nombreux, il est illusoire d’essayer d’importer la moindre nourriture, du poison est répandu dans les parcs nationaux pour empoisonner les chiens retournés à l’état sauvage… mais ils n’ont pas réussi à tuer les mouches.

Bzzzz...

Bzzzz…

La mouche australienne est une peste agressive et nombreuse. Elle sait se glisser dans les maisons et les voitures à peine une fenêtre ouverte. Elle vise les points sensibles : les yeux, la bouche et les oreilles. Elle ne décolle pas quand on frémit, mais évite malgré tout la tape rageuse qui lui serait fatale. Heureusement, elle disparait à la nuit tombée… souvent pour être remplacée par son frère moustique, lui aussi indompté.

 

Mais retour des choses de ce légalisme : la criminalité semble inexistante, la sécurité est au top et les gens sont très respectueux. D’où les campings nickels et extrêmement calmes. A croire que le simple fait d’envisager de faire du bruit après 21h vous vaudra d’être expulsé du pays.

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Mausi en Australie

L’Australie est un immense pays de 7,7 millions de km2 avec 23 millions d’habitants (soit environ 3 habitants au km2). Sa capitale est… non ce n’est pas Sydney …. Melbourne non plus, c’est Canberra.

 

L’histoire de l’Australie

En 1770, la capitaine Cook est le premier européen à s’intéresser et à cartographier la côte est de l’Australie. Cela marqua le début de l’installation de campements européens sur les terres australiennes. Comme les conditions de vie étaient extrêmement difficiles (l’agriculture était inexistante, il y avait de nombreuses frictions avec les aborigènes…) les premiers colons étaient des militaires et des prisonniers exilés. Ce n’est qu’à partir de 1830 que les colonies australiennes se mettent à prospérer et que les premières grandes villes (notamment Perth, Melbourne et Adélaïde) sont fondées.

Le 1er janvier 1901, l’Australie devient une fédération, les 8 états sont réunis.

Après la deuxième guerre mondiale, l’Australie a ouvert ses portes à l’immigration massive.

 

L’histoire des aborigènes

Les scientifiques pensent que les aborigènes sont arrivés en Australie il y environ 50 000 ans. A la fin du 18ème siècle, peu avant la découverte du continent par les européens, les aborigènes étaient organisés en 300 nations différentes. Chacune ayant une culture et une langue différentes. Pendant des milliers d’années, les aborigènes se sont adaptés à leur environnement (du désert au littoral) en développant des connaissances et des compétences adaptées.

La colonisation de l’Australie par les européens a causé beaucoup de dommages aux aborigènes. Beaucoup d’entre eux ont été chassés des terres cultivables, la maladie et les massacres ont fait qu’en un siècle leur population a diminué de 90%. Une politique d’assimilation a été menée pendant une grande partie du 20ème siècle, les enfants aborigènes étaient retirés de force à leur famille pour devenir « de bons australiens ».

Aujourd’hui, bien qu’il y ait une volonté politique de rassembler australiens et peuple aborigène, il existe un véritable gouffre entre ces 2 populations notamment en termes d’éducation, d’emploi et d’accès aux soins.

art aborigène

Art aborigène.

 

L’Australie s’est séparée du reste du continent (Pangée) il y a 120 millions d’année. La faune y a donc suivi sa propre évolution, environ 88% des espèces actuellement présentes dans le pays sont endémiques.

Les oiseaux : Mausi en a vus beaucoup, en a photographiés quelques uns (les autres étaient trop rapides) et a retenu le nom de certains.

Les oiseaux de terre

Les oiseaux de mer

 

Les reptiles: Mausi a surtout vu des lézards plus ou moins grands mais il y a aussi de nombreux serpents en Australie (et plus de la moitié d’entre eux sont venimeux).

Les mammifères: Il y a beaucoup de marsupiaux (la femelle possède une poche abdominale dans laquelle elle porte son petit après sa naissance) en Australie.

Les marsupiaux

Les mammifères pondant des œufs (et oui en Australie ça existe!)

Les mammifères « classiques »

De nombreuses espèces « importées » volontairement ou non par les européens sont des nuisibles parce qu’ils n’ont pas de prédateur naturel: les souris, les rats, les lapins, les furets…

 

L’Australie dispose d’une grande variété de climats. On y trouve de grandes zones désertiques, mais aussi des forêts tropicales.

 

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Australie : la grande traversée (01/02 au 28/02)

Trajet Australie

En 4 semaines, notre projet était de parcourir en camper-van toute la côte sud de l’Australie de Perth à Brisbane. Soit près de 9000 km de route. Pari tenu ! Voici les instants choisis de notre roadtrip à travers 5 des 8 états du pays.

Notre maison roulante pour ces 4 semaines.

Notre maison roulante pour ces 4 semaines.

 

L’ouest (Western Australia)

On est retenu dans le coin de Perth pour quelques jours, le temps que la compagnie aérienne retrouve nos bagages. On en profite pour visiter « Pinnacle Desert » situé à 200 km au nord de Perth. C’est un désert miniature où un caprice géologique semble avoir fait pousser des monolithes de pierre hors du sable.

Pinnacle Desert.

Pinnacle Desert.

 

Une fois nos affaires récupérées (ainsi que 300$ pour nous en guise de compensation pour le retard, merci Singapour Airlines) on prend la route du sud vers Rockingham. On y visite Penguin Island avec ses pélicans, ses oiseaux de mer, ses eaux cristallines et (on s’en serait douté) ses… manchots.

 

A l’extrémité sud-ouest de l’Australie se trouve la ville de Margaret River, réputée pour ses vins et ses plages de surf. Comme on ne boit pas et que les sites de surf sont encore trop durs pour moi, on se rabat sur la visite de la caverne de Lake Cave. Le guide est imposé avec un ticket d’entrée assez couteux mais justifié par un très beau travail d’éclairage.

Lake Cave et son pilier suspendu.

Lake Cave et son pilier suspendu.

 

De Margaret Rivers à Adélaïde, il y a plus de 3000km de route qui consiste essentiellement en un gigantesque désert entrecoupé par quelques stations-service. On croise peu de monde sur ces routes à part quelques fameux road train, ces camions à multiples remorques. Malgré la chaleur, la conduite de nuit est vivement déconseillée. C’est à ce moment là que sortent les animaux. Il faut avoir à l’esprit qu’une collision frontale avec un kangourou peut détruire un van (sans parler de l’infortuné kangourou).

La route à perte de vue.

La route à perte de vue…

Le Sud (Southern Australia)

Au moment du passage de la frontière de l’état, il faut passer par un poste de quarantaine. C’est ici qu’un gentil monsieur des douanes vous dépossédera de la quasi totalité de vos fruits et légumes pour limiter la prolifération de drosophiles. Donc, ne faites pas vos courses juste avant !

Avant de rejoindre Adélaïde, la ville principale de l’état, on passe par Wilpena Pound dans la chaine de montagnes des Flinders. On y trouve un camping assez sauvage où l’on a comme voisin des perroquets et des kangourous (les premiers qu’on ait pu voir depuis notre arrivée).


Sur les bords des routes australiennes, on aperçoit très souvent un panneau indiquant les risques d’incendie de forêt. Il doit y avoir une certaine volonté d’alimenter la paranoïa car l’indicateur indique « élevé » même les jours de pluie. Mais après être passé à côté de 2 incendies sur la route d’Adélaïde, je comprends cet alarmisme.

Un incendie sur la route d'Adélaïde.

Un incendie sur la route d’Adélaïde.

 

Près de la frontière sud-est de l’état de South Australia, on passe une nuit dans le parc national des Coorong, près du lac Albert. C’est un très bel endroit où de nombreux oiseaux de mer (surtout des pélicans) viennent trouver refuge.


Victoria

L’entrée dans l’état de Victoria est marquée par la légendaire « Great Ocean Road ». Cette route de 240 km longe l’océan parfois de très près et permet d’apercevoir plusieurs monuments géologiques tels que le « London bridge » et surtout les 12 apôtres. Des noms assez peu fidèles à la réalité : le London bridge s’est effondré en 1990 et les 12 apôtres n’ont jamais été 12.

 

A 200km au sud-est de Melbourne se trouve la péninsule de Wilson Promotory. Un très bel endroit et les propriétaires du seul camping local le savent. Ce fut un des campings les plus chers du voyage. Mais on ne leur en tiendra pas rigueur car c’était aussi un des plus beaux sites qu’on ait pu voir.

Le lendemain matin, on fait une randonnée de 16km aller-retour jusqu’à Sealers Cove. Une très belle promenade récemment restaurée suite à de grosses inondations en 2011. Le chemin passe à travers les collines et une petite jungle pour aboutir à une plage gigantesque et déserte.


Pour des impératifs de temps, on a traversé à toute vitesse l’état de New South Wales pour y revenir à la fin de notre séjour et atteindre au plus vite Brisbane dans le Queensland.

 

Queensland

On est resté 2 jours à Brisbane. Après les grandes étendues sauvages, c’était surprenant de se retrouver dans une grande ville. Malgré la mauvaise météo, Brisbane reste une ville agréable. Son hyper-centre était calme le jour de notre visite (peut-être parce que c’était un weekend) et il faisait bon flâner sur les bords de la Brisbane River.

Brisbane. Une église au pied des gratte-ciels.

Une église au pied des gratte-ciels.

 

Un peu au nord de Brisbane se trouve le zoo Australia, un des plus grands du pays. Voici quelques uns des résidants :

 

New South Wales

Notre voyage s’est terminé à Sydney. On y a rendu notre camper-van, visité le centre et (gros coup de bol) vu « la flûte enchantée » de Mozart à l’Opéra.


Ainsi s’achèvent 4 semaines de course à travers l’Australie. Il faut croire qu’on a aimé ça car on rempile en Nouvelle-Zélande ! Du nord au sud en 18 jours.

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Mausi à Bali

L’Indonésie est le plus grand archipel du monde avec plus de 13 000 îles. Il fait 1 904 569 km2 et compte 240 millions d’habitants (c’est le 4ème pays le plus peuplé du monde). La capitale est Jakarta qui se trouve sur l’île de Java. Les croyants musulmans y sont majoritaires.

Bali est une île d’Indonésie. Sa superficie est de 5 637 km2 pour 3 890 000 habitants. On y parle principalement le balinais même si l’indonésien est la langue officielle.

C’est la seule île d’Indonésie à être essentiellement hindouiste.

 

 

Bali possède un climat tropical : il y fait toujours chaud, il y a une saison des pluies et une saison sèche. Ce climat a permis le développement d’une faune et d’une flore particulière.

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Bali (du 13/01 au 31/01)

Sanur

Se rendre à Bali en janvier est un pari un peu risqué. Là-bas, c’est encore la saison des pluies. On s’en est vite rendu compte lors de notre première journée à Sanur, des trompes d’eau comme s’il fallait noyer l’île. Heureusement, ce fut la journée la plus humide de notre séjour. Les 18 autres jours ont tous eu une bien plus grande part de soleil que de pluie.

Les routes sont globalement en bon état sur l’île… mais elles sont très étroites. Les voitures peinent à se glisser entre les piétons, les travaux et les chiens qui encombrent souvent la route. Le scooter reste encore le véhicule maître pour slalomer jusqu’à destination.

C’est donc en scooter qu’on s’est rendu au Bali Bird Park rendre visite à une faune haute en couleur.

Le film sur ce drôle d’oiseau décoiffé by Pixar :

 

Kuta

Quelques jours après notre arrivée à Bali, on a déménagé vers Kuta, au sud-ouest. Cette ville est considérée comme un spot légendaire pour les surfeurs. Dans tous les cas, la ville s’en donne les allures : boutiques de surfs à tous les coins de rues, scooters modifiés pour pouvoir embarquer sa planche, beaucoup de cliniques (je ne sais pas si c’est très rassurant que les hotspots de surfeurs attirent à ce point le corps médical) et aussi beaucoup d’écoles de surf. J’ai rejoint l’une d’entre elle pendant quelques jours pour apprendre ce noble sport. Puis j’ai passé les quelques jours suivants dans un lit pour me remettre de diverses contusions, d’une entorse et d’une blessure au dos. Il y a du chemin avant d’atteindre le niveau de Kelly Slater.

Enfin debout... au bout du 46ème essai et de 3 tasses bues par le nez.

Enfin debout… au bout du 46ème essai et de 3 tasses bues par le nez.

En ce mois de janvier, la ville n’a de toute façon que le surf à offrir. La ville a peu d’intérêt en elle-même et les plages ne sont pas adaptées à la baignade à cause de ses vagues et de ses déchets (c’est vraiment TRES crade, impossible de rentrer dans l’eau sans traîner un sac plastique).

Sur la pointe sud-ouest de Bali se trouve le temple Uluwatu, perché sur sa falaise.

 

Nusa Lembogan

Une fois remis de mes blessures, on plie bagages pour rejoindre l’île de Lembogan au sud-est. Ce petit bout de terre est réputé pour ses fonds marins et présente une bonne alternative aux îles Gili, plus éloignées et surtout inaccessibles en cette période de l’année pour cause de mer déchainée.

On n’a pas été déçu. Pour observer les fonds sublimes de Mangrove Point et frôler les raies Manta à Manta Bay, ça valait le coup d’affronter le mal de mer pour (s’) y rendre.

 

Ubud

Nos derniers jours à Bali se sont déroulés à Ubud. Ceux qui ont vu le film « Mange, prie, aime » connaissent de nom cette ville.

On y a pas trouvé Julia Roberts, mais beaucoup de singes facétieux dans la « Monkey forest », un coin de jungle végétale dans la jungle urbaine d’Ubud. Avant d’y entrer, il est capital de ne rien avoir dans les poches, que rien ne soit accroché au sac à dos et de ne porter ni lunette ni bijou. Les macaques n’hésitent pas à jouer les pickpockets voire à montrer les dents pour obtenir ces trucs brillants que portent les touristes. Malgré mes précautions, je me suis fait racketé une bouteille d’eau (qui a été promptement bue par le voleur). C’était ça ou Val, prise alors en otage, se faisait mordre. Un des gardiens nous a dit que les singes arrivaient même à ouvrir les canettes de bière.

 

Pendant nos derniers jours à Bali, on a visité le temple Ulan Danu Bratan. Le temple carte postal de Bali.

On a poursuivi par la visite du jardin botanique de Bali situé près du temple. Ce jardin gigantesque (plus de 150 hectares), superbement entretenu était désert. Nous n’avons croisé qu’une dizaine de personne pendant notre promenade. Ici et là, des temples semblant à l’abandon nous bercent dans cette impression d’être seul au monde dans une jungle paradoxalement soignée.

 

On quitte alors les singes pour les kangourous. Bientôt, l’Australie !

 

 

 

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Mausi en Thaïlande

La Thaïlande est un pays de 514 000 km2 avec 66,7 millions d’habitants dont la capitale est Bangkok.

L’histoire de la Thaïlande commence au 10ème siècle par la migration du peuple Taïs depuis le sud de la Chine vers l’Asie du sud-est. Ils ont migré pour le commerce et l’agriculture.

A partir du 13ème siècle les empires régionaux ont commencé à décliner alors que les cités Taïs ont prospéré. Les cités ont été réunies en différents royaumes qui sont à l’origine de l’identité Thaïs.

3 royaumes ont été particulièrement importants: Lanna, Sukhothaï et Ayuthaya.

 

Entre 1351 et 1767, le royaume d’Ayuthaya a dominé le Siam et une partie de l’empire Khmer. En 1767, la ville est saccagée par les birmans. Le général Taksin s’autoproclame roi et fait de Thomburi la nouvelle capitale.

Suite à un coup d’Etat des militaires, en 1782, la capitale est transférée à Bangkok. Le roi Rama I monte sur le trône. Le Siam étend son territoire vers le Laos et le Cambodge tout en contenant les assauts de la Birmanie. C’est à cette époque que le bouddhisme remplace l’hindouisme et devient la première religion du pays.

Le palais royal de Bangkok.

Le palais royal de Bangkok.

 

A partir du milieu du 19ème siècle, le Siam se tourne vers l’occident pour moderniser les infrastructures (chemin de fer, …) et les lois (abolition de l’esclavage, …). Des traités ont été conclus avec la Grande-Bretagne.

En 1932, un coup d’Etat met fin à la monarchie absolue et met en place une monarchie constitutionnelle. En 1939, le nom officiel du pays passe de Siam à Thaïlande dans le but de réunir tous les peuples qui parlent thaï.

A la fin de la 2ème guerre mondiale, la Thaïlande cède les territoires saisis du Laos, du Cambodge et de la Malaisie.

En 1946, Rama IX, le roi actuel, monte sur le trône. Depuis cette date, le pays connait une certaine instabilité politique. Il y a de fréquents heurts entre les pro et anti-communistes ou encore entre les pro et anti-royalistes. Il y eut une succession de coup d’Etat. Il y a une seule constante, les thaïlandais adorent leur roi.

Une des très nombreuses photos de Rama IX présente partout en Thaïlande.

Une des très nombreuses photos de Rama IX présente partout en Thaïlande.

 

Après un séjour culturel au nord de la Thaïlande, Mausi a profité des plages du sud pour se reposer. A Phuket, elle a fait du snorkeling et admiré la faune locale. A Kho Tao, elle a passé son brevet de plongeuse et admiré quelques couchés de soleil sur la mer.

 

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Thaïlande (du 22/12 au 13/01)

Passage de la frontière

Il n’y a que 300m entre Houay Xay (Laos) et Chiang Khong (Thaïlande), soit la largueur du Mekong à cet endroit là. Il y a une dizaine de jours à peine, cette petite distance était franchie par des bacs faisant l’aller-retour toutes les 5 minutes. Aujourd’hui, il faut rejoindre un tout nouveau poste frontière situé à 10km de la ville, payer les heures sup’ des douaniers laotiens, payer la navette qui traverse le pont entre les postes frontières, payer les heures sup’ des douaniers thaïs, payer le taxi jusqu’à la gare routière. C’est plus long et plus cher que les bacs… Drôle d’idée du progrès. Mais si c’est une escroquerie, elle est bien rodée : la paperasserie est vite réglée et on trouve rapidement un bus pour Chiang Mai.

 

Chiang Mai

Chiang Mai est une des villes principales du nord de la Thaïlande. Elle a une réputation de ville agréable avec ses collines, ses wats, ses canaux, ses bons restaurants… Un assez bon endroit pour y passer le réveillon de Noël. Avec une température moyenne supérieure à 20° il ne faut pas s’attendre à de la neige, mais on aperçoit tout de même quelques décorations de Noël. C’est dans un très bon restaurant de Chiang Mai que nous avons fêté le réveillon avec un excellent repas accompagné par une chanteuse et un guitariste jouant en sourdine « Jingle bells » et ses dérivés.

Le lendemain, on prend le bus qui nous mènera, 6 heures plus tard, à Sukhothai.

 

Sukhothai

Sukhothai peut désigner la ville (New Sukhothai) ou l’ensemble de temples anciens se trouvant à quelques kilomètres. Pour l’occasion, on a pris des vélos pour visiter les ruines. Pour peu qu’on s’éloigne des sentiers battus, on peut avoir la route pour soi et avoir l’impression d’être les premiers à découvrir les vestiges d’une ancienne civilisation (à condition de faire abstraction des panneaux).

 

Ayutthaya

Après 6h de train, on arrive à Ayutthaya, autre grande ville célèbre pour, encore une fois, ses temples. Et aussi pour le design de ses tuk-tuks.

On se promet que cette ville bouclera la série culturelle qu’on avait amorcée aux temples d’Angkhor. Commence alors une partie plus fun et farniente de notre voyage en prenant la route de Phuket.

 

Phuket

C’est sur l’île de Phuket (une île gigantesque aujourd’hui reliée par un pont au reste du continent) qu’on a pris un break de presque une semaine. On a choisi un hôtel sympa dans le village de Kamala, loin de l’agitation de Phuket City et de Patong (la « Sin City » de l’île). Programme des journées : grasses matinées, petit déj’ assez conséquent pour tenir jusqu’au soir, baignades et snorkeling sur les plages difficiles d’accès sans scooter (donc moins peuplées), bon repas une fois la nuit tombée puis dodo. Répéter 5 ou 6 fois. Après 4 mois de voyage, c’est agréable de passer plus de 2 nuits dans un même endroit.

On a quand même varié le programme certains jours avec la visite d’une serre aux papillons :

Et c’est aussi à Phuket qu’on a célébré la nouvelle année en laissant s’envoler une lanterne céleste :

Des lanternes célestes s'ajoutent aux étoiles pour démarrer la nouvelle année.

Des lanternes célestes s’ajoutent aux étoiles pour démarrer la nouvelle année.

 

Après ces quelques jours de repos, on repart pour Koh Tao pour une nouvelle mission : obtenir le certificat PADI Open Water.

 

Koh Tao

Les puristes diront certainement que Koh Tao est une usine de plongée. Ils n’auraient pas tort… mais une usine bien huilée. Les cours sont en français, il y a des instructeurs venus des quatre coins du monde, les sorties sont bien planifiées. Et donc, après 3h de vidéos, 3h de manœuvres dans une piscine, 2h de quizz théorique, 4 plongées extérieures et un QCM final, on obtient notre certificat Open Water ! On peut donc plonger en autonomie jusqu’à 18m. J’en profite pour faire quelques fun dives dans les coins de White Rocks et des Twins.

Voici une vidéos de quelques moments choisis de nos plongées… Jusqu’à ce que ma Gopro soit bousillée par une fuite du caisson étanche. Défaut de fabrication, mais le SAV m’a envoyé paître quand même. N’achetez pas GoPro. (Fin du message antipub).

 

Un bateau puis un long train de nuit nous ramène à Bangkok que nous quittons juste à temps pour éviter le shutdown (avec grèves et manifestations) de la ville. Les manifestants semblent loin de désarmer : certaines rues sont barrées avec des sacs de sables, les camps restent nombreux ainsi que les activités militantes (dont celle consistant à marcher sur la photo du premier ministre dans une variante tordue du jeu « Twister »).

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Mausi au Laos

Le Laos est un pays de 236 800 km2 avec 6,5 millions d’habitants dont la capitale est Vientiane.

L’histoire du pays commence réellement vers le 12ème siècle avec l’arrivée des populations Tai depuis le sud de la Chine. En 1353 est fondé le Lan Xang, pays du million d’éléphants. Le royaume se consolide progressivement et le bouddhisme s’y implante. Aux 17ème et 18ème siècles le royaume se morcelle, les provinces passant sous domination birmane, chinoise ou siamoise (thaïlandaise).

En 1798, le Laos passe sous le contrôle du Siam (Thaïlande) qui domine le pays jusqu’à la fin du 19ème siècle. En 1893, un blocus des côtes obligent le Siam à céder à la France la rive gauche du Mékong (Laos oriental) puis à signer des traités reconnaissant le protectorat de la France. La partie occidentale du Laos reste occupée par le Siam.

Pendant la seconde guerre mondiale, l’Empire du Japon impose une domination indirecte (les administrateurs français restent en poste) sur l’Indochine française, y compris le Laos. En 1945, les japonais prennent conscience qu’ils vont perdre la guerre et cherchent alors à empêcher le retour des puissances coloniales européennes en favorisant l’indépendance des pays de l’Indochine française. Le roi Sisavang Vong, fidèle à la France, refuse tout d’abord de proclamer l’indépendance, avant de s’exécuter sous la pression le 8 avril 1945. En 1946, les Français donnent au Laos l’autonomie au sein de l’Union française et font du pays un État centralisé, le Royaume du Laos.

En 1953, la France accorde au pays son indépendance, mais il est envahi par les troupes Việt Minh et entre en état de guerre civile. En 1962, les Etats-Unis concluent un accord avec le Nord Viêt Nam, stipulant le retrait de l’armée populaire vietnamienne et de l’armée américaine du pays. Les États-Unis se retirent mais pas le Nord Vietnam. De 1964 à 1969 les Etats-Unis déclenchent une opération de bombardements intensifs. Comme au Cambodge, il est vivement conseillé de ne pas s’éloigner des sentiers balisés à cause des munitions non explosée.

La guerre civile laotienne continue jusqu’en 1973, opposant les troupes du gouvernement royal soutenues par les États-Unis à la rébellion communiste soutenue par le Nord Vietnam. En 1974 un gouvernement d’union nationale voit le jour.

En 1975, la République Démocratique Populaire Lao (RDPL) est créée, avec un régime de parti unique provoquant entre 1975 et 1987 l’exil d’environ 400 000 personnes, soit 10 % de la population. L’alliance, voire la dépendance, du nouveau pouvoir vis-à-vis du Vietnam voisin est étroite. Une période de coopération avec l’URSS est suivie à partir de 1989 d’une volonté d’ouverture à l’économie moderne et d’intégration régionale. Sans constitution depuis sa proclamation, la République a fini par en adopter une en 1991. Le pays a normalisé ses relations avec les pays voisins et s’est ouvert au tourisme. Le Laos reste néanmoins l’un des pays les plus pauvres du monde et dépend de l’aide internationale.

 

Le Laos vit essentiellement de l’agriculture. La culture principale est le riz. Au sud du pays, Mausi a découvert les plantations de café. Les laotiens aiment le café aromatisé, notamment au chocolat. Aux étrangers, les laotiens sont très fiers de servir du Nescafé : étant importé, c’est un produit plus cher donc meilleur que le café produit localement…

 

La majorité de la population est bouddhiste, on trouve donc beaucoup de statues de Bouddha à travers le pays.

 

Comme dans tous les pays d’Asie que nous avons traversés, nous avons pu constaté qu’il y a beaucoup de déchets par terre. Les gens jettent les déchets là où ils les produisent sans s’inquiéter de savoir s’il y a une poubelle à proximité. Ces pays ne savent pas encore traiter autant de déchets, sans parler de les recycler. Il reste des progrès à faire dans le domaine de l’écologie.

Que faire de tous les déchets?

Que faire de tous les déchets ?

 

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Laos (du 10/12 au 22/12)

Un court vol nous amène à Paksé, capitale de la région de Champasak, située au sud du Laos. Le moins qu’on puisse dire, c’est que la ville est particulièrement calme pour une capitale régionale… tout comme ses habitants. C’est d’ailleurs une constante remarquable au Laos lorsqu’on a survécu à une traversée du Vietnam et du Cambodge. Ici, pas de conducteur de tuk-tuk pour harceler le touriste tous les 10 mètres. Les vendeurs continuent de somnoler dans leurs hamacs pendant que le client hésite sur la marchandise. Certains pourraient prendre cette attitude pour un manque de dynamisme, mais après avoir subit des trillions de « hello-my-friend » pendant ces dernières semaines, je suis vite devenu un fervent partisan de ce style de vie.

Inspiré par un autre blog rédigé par des confrères globe-trotters, j’avais prévu d’explorer les alentours de Paksé en moto. L’activité est sans aucun doute très populaire car les loueurs ne manquent pas. C’est donc à bord d’une Honda Wave 100 puis d’une Honda scooty automatique qu’on est parti visiter le temple de Champasak puis le plateau des Bolovens.

Le temple de Champasak (Wat Phu Champasak) risquait de faire pâle figure alors qu’on venait de quitter la magnificence des temples d’Angkor. Pourtant, la visite fut très agréable, sans doute parce que nous étions presque seuls sur le site. Cela n’a pas empêché une grande rigueur bureaucratique de la part des administrateurs des lieux. 4 personnes sont nécessaires pour le processus d’admission : une pour faire un bon de commande pour les tickets d’entrée, une pour échanger le bon contre les tickets, une pour déchirer les tickets, une dernière pour vérifier que les tickets étaient bien déchirés.

 

Trajet Plateau Bolovens - Laos

Notre trajet dans le plateau des Bolovens

Faire le tour du plateau des Bolovens, soit près de 350 km, nous a pris 3 jours.

Les routes étaient en meilleur état que prévu. La plupart sont macadamisées même si, de temps à autre, un nid de poule de la dimension d’un cratère nous rappel à la prudence.

Les moments forts de notre virée :

– Les enfants allant ou rentrant de l’école qui nous font des sourires et des grands signes.

– Arriver dans un village non mentionné sur la carte et, guidé par les enfants du village, traverser les champs puis faire les Yamakasi entre les rochers pour atteindre le pied de la cascade de Tat Suong.

La traversée des champs jusqu'à la cascade de Tat Suong.

La traversée des champs jusqu’à la cascade de Tat Suong.

– Traversée de 30km de route très difficile (chantiers, graviers, boue…) entre Attapeu et Paksong. Note aux autres voyageurs : La construction d’une centrale hydroélectrique est en cours et va malheureusement défigurer cette partie du plateau des Bolovens.

Notre récompense pour avoir survécu à cette route : la cascade de Nam Tok Katamtok.

Notre récompense pour avoir survécu à cette route : la cascade de Nam Tok Katamtok.

– Etre seuls à traverser les champs de caféiers au sommet du plateau des Bolovens.

 

Après cette aventure, un bus de nuit nous a conduit à Vientiane, capitale du pays, pour une étape… administrative. En effet, on doit y passer 2 jours pour y obtenir un visa pour la Thaïlande. 2 jours et une nuit passés entre le consulat, l’hôtel et un excellent bar à milkshake.


On saute dans un autre bus de nuit pour rejoindre l’ancienne capitale du pays : Luang Prabang.

Premier constat : Arrivé avant le levé du jour, il fait froid. Très froid. Au diable la température minimale de 15° prévue sur les graphiques météo. On ressort rapidement les doudounes népalaises des sacs. Mais cette arrivée à l’aube nous permet d’être témoin du Tak Bat, la procession quotidienne des moines bouddhistes qui reçoivent des mains des habitants de la ville leur seul repas de la journée. C’est très beau et très solennel… sauf quand des crétins de touristes massacrent ce rituel à coup de flash ! Attitude vivement condamnée par les guides et par des panneaux dans la ville, mais qui perdure malgré tout.

Sans doute grâce à la protection de l’Unesco, Luang Prabang est restée une ville à taille humaine. Il est agréable de flâner entre les wats, de profiter des très bons restaurants du coin et d’explorer les alentours. Nous avons visité un village d’éléphants, un refuge pour ours noirs d’Asie et la cascade de Tat Kuang Si. Cette cascade se retrouve sur beaucoup de cartes postales du Laos, sans doute à cause de sa couleur bleue naturelle qu’on pourrait croire photoshopée.

Après 2 jours à Luang Prabang, on a embarqué pour 2 jours sur un slowboat (un bateau long et étroit à faible tirant d’eau) pour remonter le Mekong jusqu’au village frontalier de Houay Xay afin de quitter le Laos pour la Thaïlande.

 

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